Alela Diane, The Rifle
Oubliez Pocahontas, la gentille indienne aux nattes. Jetez vos cds de norah jones, la niaise au beau sourire derrière un piano. Voilà la nouvelle diva aux nattes. Ce n'est pas Pocanorah, mais Alela, la fille de hippies de Nevada City en Californie du nord. La belle indienne donne dans l'indiefolk, mais comment ne pas également considérer Pirate's Gospel, son premier album, comme un sommet soul et gospel? A propos de cet album, il fut paru il y a trois déjà à ...650 exemplaires! Aujourd'hui la voix puissante sur des chansons pas si mélancoliques qu'il n'apparait au premier abord rencontre un succès croissant.
Les 13 chansons folk, dépouillées de tout superflu, portent plus loin que nombre d'albums folk du moment. Délicat, racé, rauque et doux à la fois, vous lirez dans tous les commentaires le même jugement "une pépite" (sans rire, c'est le même terme qui est employé à peu près partout). J'ai beaucoup apprécié elvis perkins, devendra banhart, keren ann, feist ou okkervil river dans de précédents messages, mais ça c'est au dessus. Tous les titres, surtout Tired feet, qui ouvre l'album, ou pirate's gospel, chanson éponyme de l'album, (mais comment rabaisser les autres?)sont superbes. Très sincèrement, c'est du très gros calibre.
lundi 10 décembre 2007
Alela Diane
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