mardi 22 janvier 2008

Bruce Springsteen



Bruce Springsteen, Born to run

Enorme Bruce, sur cet album qui date tout de même de 1975. Prenant à contre-courant mes a priori négatifs (j'ai toujours pensé Springsteen comme un rocker à minette de seconde zone, genre beau gosse à muscles), j'ai A-D-O-R-E cet album. Délicat, entraînant, intelligent, Born to Run, fait aujourd'hui figure d'incontournable dans la discologie rock. Le Boss est alors sur le toit de l'Amèrique, compose le tube de Patti Smith: "Because the Night" et sort presque 10 ans après Born in the USA, où figurent le hit éponyme et "Dancing in the dark". Par la suite Bruce développe une sensibilité folk de plus en plus affirnée et intimiste (Nebraska) et remporte l'oscar de la meilleureBO de film pour Philadelphia.

PS: Ci-dessous la chanson "Thunder Road" qui ouvre Born to run. Et je ne peux m'empêcher de rajouter la photo de la pochette de l'album Born in the USA, qui est sans doute à l'origine de mes a priori sur le Boss. Une virilité aux confins de l'homosexualité...

Thunder Road:

dimanche 6 janvier 2008

YETI



Yeti & John Hassall

Vous vous rappelez de John Hassall, le bassiste des Libertines? non? Normal, le long gringalet, n'a pas exactement été le membre le plus excentrique de ce groupe déjà légendaire (2 fois plus d'albums studios que les Pistols, tout de même). Si Doherty avec les excellents Babyshambles, et Barât et Powell (le batteur) avec les Dirty Pretty Thing, sont revenus sur le devant de l'affiche, personne n'a vraiment conservé de souvenir de Hassall. Ce dernier a pourtant failli être l'unique compositeur des Libertines, jusqu'à ce que le duo Doherty-Barât décide de prendre la main. Et Desormais Hassall a refondé son propre groupe, dont il est le chanteur-auteur-compositeur-leader.

Les "Yeti", puisque c'est là le nom du groupe, pratique un rock dans la plus pure tradition beatlesienne, mélange de crooner, mélo et gaieté. Malgré de bons singles, aucun album n'est encore sorti, ce qui ne devrait pas tarder à se faire. Vraiment à écouter.

samedi 5 janvier 2008

The Tellers


The Tellers, Hands full of ink

Encore un nouveau groupe belge, dans la lignée des Girls in Hawai, Ghinzu et autres hollywood porn stars (et assez loin des flamands de DEus). Moi, franchement, je n'ai jamais été archi fan de ce mouvement là. Malgré le style sympa des fringues et du look, j'ai toujours trouvé ce rock un peu mou et sans immense envergure. Cependant, comme les groupes sus-cités, le tout reste agréable et notamment bien porté par le très sympathique single "More". Tout le monde dit que ça sonne très Libertines, ce n'est pas faux, mais cette chanson là un peu moins que les autres.


vendredi 4 janvier 2008

Janis Joplin



Janis Joplin, Pearl

Toute la magie d'un blues joyeux, juvénile et contestataire pour ce dernier album de la perle de San Francisco. Paru quelques semaines après l'overdose de la chanteuse, en octobre 1970, Pearl est réputé le plus abouti des albums de Joplin. La reprise de Kris Kristofferson, Me and Bobby McGee, demeure un des monuments du rock, et d'autres morceaux, comme Trust Me, My Baby ou A Woman left lonely ravivent une légende éteinte depuis près de 40 ans.

A ce propos il est remarquable de constater que si le disque sortait aujourd'hui, sans que JJ ait 65 ans (age qu'elle devrait avoir), on y verrait sans aucun doute l'oeuvre d'une jeune femme moderne du XXIe siècle. Comme quoi l'histoire du rock correspond bien à celle de la prise du pouvoir de la sphère adolescente sur la société, de 1954 d'abord, mais surtout depuis 1968 jusqu'à aujourd'hui. Les jeunes chanteurs contestataires de leur temps sur cette période représentent tous le même modèle, et Joplin serait aussi "hype" et branchée aujourd'hui qu'elle a pu l'être au cours des années 60.