mercredi 19 décembre 2007

LED ZEPPELIN


Led Zeppelin

Les Clash chantaient "no more Elvis, Beatles nor the Rolling Stones in 1977". Bien que ce cri du coeur souhaitait chanter l'emérgence des voyous à guitares, il porte en lui une vérité incontestable. Durant les 70's tous ces Elvis, beatles, rolling stones et compagnie n'étaient que des guignols face au plus grand groupe de l'histoire du rock et qui a illuminé de son génie la décennie la plus folle du rock'n'roll. Plus gros vendeurs d'albums rock à travers les décennies, Led Zep était LE groupe star, l'image de la grandeur et déchéance: concerts interminables, publics en transe, orgies, drogues et overdoses...

Issu de la formation tournante des Yardbirds an Angleterre où se sont notamment succédés Jeff Beck et Eric Clapton à la fin des 60's avant que Jimmy Page ne prenne le relais et rassemble autour de lui trois acolytes pour mener à bien une tournée programmée en Scandinanvie, le groupe a ensuite changé son nom. Lla petite histoire veut que le nom provienne d'une déclaration du batteur fantasque des Who Keith Moon, qui affirmait à tout va que le groupe coulerait comme un dirigeable en plomb. Puis en très peu de temps le succès a été foudroyant, leurs quatre premiers albums parus en trois ans, intutlés I, II, III et IV, explosant les records de vente.

Il est étonnant de voir qu'aujourd'hui Led Zeppelin est moins au goût du jour que les fuses cités plus haut. Sans doute leur musique est désormais moins accessible, car beaucoup plus charismatique et burnée. Cependant il est absolument faux de ne voir en eux que les précurseurs du heavy metal. On est loin de la pop avec Led Zep, mais leur musique explore l'étendue du rock: les tubes transcendants Whole Lotta Love, Black Dog, Immigrant Song, Rock'n'Roll, Dazed and Confused etc... forment des architectures musicales majeures et transportent leurs heureux auditeurs.

Comment a-t'on pu oublier ces morceaux magiques?! Mais Led Zep c'est aussi de la folk majesteuse, avec bien plus de saveur et de corps de ces minets américains de l'époque que l'on considère comme les maîtres du genre (je ne citerai pas de noms: Bob D. et Neil Y.). Ecoutez pour vous en convaincre "The Battle of Evermore", "Heartbreaker" ou "Thank You". Enfin comment ne pas leur reconnaître le savoir faire pour de superbes ballades (toujours avec beaucoup de caractère, la marque de la maison), et je ne citerai pour cela le seul tube qui a vraiment subsisté: "Stairway to Heaven".

lundi 10 décembre 2007

Alela Diane

Alela Diane, The Rifle

Oubliez Pocahontas, la gentille indienne aux nattes. Jetez vos cds de norah jones, la niaise au beau sourire derrière un piano. Voilà la nouvelle diva aux nattes. Ce n'est pas Pocanorah, mais Alela, la fille de hippies de Nevada City en Californie du nord. La belle indienne donne dans l'indiefolk, mais comment ne pas également considérer Pirate's Gospel, son premier album, comme un sommet soul et gospel? A propos de cet album, il fut paru il y a trois déjà à ...650 exemplaires! Aujourd'hui la voix puissante sur des chansons pas si mélancoliques qu'il n'apparait au premier abord rencontre un succès croissant.
Les 13 chansons folk, dépouillées de tout superflu, portent plus loin que nombre d'albums folk du moment. Délicat, racé, rauque et doux à la fois, vous lirez dans tous les commentaires le même jugement "une pépite" (sans rire, c'est le même terme qui est employé à peu près partout). J'ai beaucoup apprécié elvis perkins, devendra banhart, keren ann, feist ou okkervil river dans de précédents messages, mais ça c'est au dessus. Tous les titres, surtout Tired feet, qui ouvre l'album, ou pirate's gospel, chanson éponyme de l'album, (mais comment rabaisser les autres?)sont superbes. Très sincèrement, c'est du très gros calibre.

vendredi 7 décembre 2007

Cream

Nous continuons notre petit tour dans la fin des 60's. 1967, année du Summer of Love, Cream sort Disraeli Gears. Ci-joint le tout petit docu de 5 minutes consacré au riffs surpuissants du tube "Sunchine of yout love" du groupe culte d'Eric Clapton, à l'époque où tous les murs de Londres était décorés des graffitis "Clapton is God". Disraeli Gears à 4O ans exactement, mais le charisme et la force de sa musique dégage une telle fraicheur que si l'album sortait aujourd'hui on crierait à l'avant-garde.

lundi 3 décembre 2007

Creedence Clearwater Revival



Creedence Clearwater Revival, Cosmo's Factory

San Francisco, 1970. A l'époque où les nouvelles modes se développaient tous les ans, où la musique se transformait sous l'effet de l'acid-rock et des interminables riffs de guitare, un groupe subsiste à produire un rock-folk-country lourd et passioné. CCR cotoie Jimy Hendrix, Grateful dead, jefferson airplane ou Janis Joplin. Plus simple, directe et ne sombrant pas dans les délires du LSD, la musique de Creedence s'écoute finalement beaucoup mieux aujourd'hui que celle de leurs homologues pourtant plus connus de cette bonne ville de San Francisco. Si comme moi parfois vous êtes un peu lassés de l'austérité du rock -pourtant excellent- des années 2000, CCR offre une véritable fraicheur. Cosmo's factory est sans doute le meilleur de leurs albums, jouissif, rythmé, déchaîné, garni de plusieurs titres monstrueux, dont I Heard it through the grapevine, emprunté à Marvin Gaye.

Creedence Clearwater Revival Heard It Through The Grapevine