Kelley Stoltz

Kelley Stoltz, Crock'O'dials


Décidemment, sub pop sait se faire remarquer. Sorti en 2002 aux Etats-Unis, "Crock-O-dials", deuxième LP du San Franciscain arrive chez nous plus tardivement.
Dès les premières notes on le sent: avec Kelley Stoltz, les guitares sont aiguisées, la batterie bien huilée. On se sent rugir de plaisir à 250 km/h sur sa moto dans le désert, chevaucher à galop un pur sang dans la plaine. Une fois passé la surprise (déception?)des chants un peu faibles pour ce genre de bande-son, on se sent transporté par ses guitares qui s'entrecroisent, se répondent, luttent les unes avec les autres et soudain se synchronisent pour une montée en puissance jouissive du rythme. Finalement on oublie les chants, on transpire pour les guitares et les rythmiques survoltées qui s'entrelacent. Guitares et batteries échangent leurs rôles:la mécanique bien huilée de la batterie sert d'accompagnement et laisse aux riffs puissants le soin de marquer les cadences. Une bombe atomique.

The Beautiful South "Don't Marry Her"

Grosse redécouverte personnelle de ce groupe folklorique anglais qui sent toujours aussi bon l'amour, la bière et les pubs (les pubs anglais étant bien plus chaleureux que les irlandais). Il est amusant de voir que les paroles de "Don't Marry her", titre phare de l'album "Blue is the color" sorti en 1996, soit changées pour le clip. En effet au lieu du refrain ici entendu: "don't marry her, have me", les paroles originales, que l'on retrouve sur l'album, sont: "don't marry her, fuck me".